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Histoire des Haras Nationaux
- Les haras nationaux, après avoir été
royaux, puis impériaux sont l'une des plus
anciennes administrations françaises. Créés
par Colbert en 1665, sous Louis XIV, supprimés
en 1790 lors de la Révolution française,
les Haras Nationaux furent rétablis en
1806 par Napoléon.
La guerre de 1914 1918, marque le déclin
de lutilisation de la cavalerie face à
lémergence des véhicules blindés.
Après la seconde guerre mondiale, les agriculteurs
manquant de matériel mécanique ont
recours aux chevaux.
Dans les années 80, face au besoin croissant
de contact avec la nature, le sport et les joies
de léquitation sous tous ses aspects
: chevaux de selle, dattelage, poneys, ânes...
on réoriente lélevage vers
le loisir et la compétition.
La création en 1999 de lÉtablissement
Public Administratif «Les Haras nationaux»,
dépendant du Ministère de lAgriculture
depuis 1870, marque une nouvelle étape
pour cette administration.
Le 1er février 2010, un nouvel établissement
public, l'Institut français du cheval et
de l'équitation (IFCE) issu du regroupement
des Haras nationaux et de l'École nationale
d'équitation, entre en vigueur.
- Les Haras à Blamont
- En 1841, le conseil général, pour
remédier à l'insuffisance d'étalons
proposés dans le Doubs, demande à
l'administration des haras la création
de nouvelles stations de monte, et en particulier
à Blamont qui "possède de nombreuses
juments de belle race"
- En 1843 création de la station d'étalons
à Blamont. Dans cette station ont propose
des étalons "demi-sang", chevaux
plus légers, peu appréciés
des éleveurs locaux qui désirent
une race de chevaux de trait solides et résistants
de type "comtois" pour l'agriculture.
Éleveurs et conseillers généraux
vont réclamer sans cesse des étalons
de trait.
- En 1900 construction du bâtiment tel qu'il
subsiste aujourd'hui, à l'emplacement d'un
lavoir couvert datant de 1884.
- Envoyé par les haras de Besançon,
un palefrenier pose chaque saison ses bagages
à la station de monte de Blamont pour les
traditionnelles saillies. Chaque année,
une centaine de juments sont concernées.
- En 2004 la direction des haras de Besançon
décide de fermer la station de monte de
Blamont. La décision a été
prise sans concertation avec les maires du plateau
de Blamont alors que la station de monte est abritée
dans un bâtiment communal dont le coût
de restauration a d'ailleurs été
supporté pour moitié par la commune
de Blamont.
- Si lon en croit la Direction
des Haras, la station de monte de Blamont
devrait fermer ses portes.
Installée dans un bâtiment
de la commune depuis 1849, inutile de dire
combien lhistoire et la présence
de la station est
mêlée à la vie communale.
«Sur le Plateau» cest lincompréhension,
dautant semble-t-il que la décision
na pas fait lobjet dune
concertation avec les élus du secteur.
«Le maire de la commune na été
averti en décembre que par une lettre»
indique le conseiller général
du canton dHérimoncourt Jean-Marie
Bart. Récemment lassociation
des éleveurs de chevaux comtois et
de poneys qui rassemble les éleveurs
du secteur, sest réunie avec
le maire de la commune Claude Perrot ainsi
quavec Jean-Marie Bart pour exprimer
leur mécontentement devant cette fermeture
et ses conséquences. Car la station
fait partie de la vie de la commune du printemps
à lété à
proximité de la grande place des tilleuls
qui accueille également les différents
concours délevage du cheval depuis
plus de 70 ans. Conférence de presse,
pétition, les élus et les éleveurs
se mobilisent mais face aux restrictions budgétaires
de lEtat, la partie ne sannonce
pas facile pour faire revenir les Haras sur
leur décision.
(La terre de chez nous
- 13 mars 2004)
Textes issus du CyberClub
MPT Blamont 1999 - majour 2013
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